Une sellette négligée peut voir sa durée de vie réduite de moitié, même sans trace apparente d’usure. Certains fabricants excluent toute prise en charge sous garantie si des résidus de sable ou d’humidité sont constatés lors d’une inspection. Les points d’attache subissent des contraintes invisibles qui s’accumulent entre deux vols.
Chaque composant, du harnais aux sangles, requiert une attention spécifique après usage. L’oubli d’un simple geste d’entretien peut provoquer une défaillance prématurée, même sur du matériel récent. Le stockage inadapté accélère la dégradation des mousses et des textiles techniques.
Plan de l'article
- Entretenir sa sellette de parapente : pourquoi c’est essentiel pour votre sécurité et la longévité de votre équipement
- Quels points de contrôle privilégier après chaque vol ? Les vérifications simples qui font la différence
- Stockage et petits gestes au quotidien pour préserver votre sellette saison après saison
Entretenir sa sellette de parapente : pourquoi c’est essentiel pour votre sécurité et la longévité de votre équipement
En parapente, tout part de la fiabilité du matériel. La sellette, maillon crucial entre le pilote et la voile, concentre une part décisive de la sécurité sur chaque vol. Sangles, boucles, coutures : rien ne doit être laissé au hasard. L’usure ne prévient jamais, même lorsque tout semble en ordre. Plus qu’un simple siège, la sellette protège en cas d’incident, absorbe les chocs sur un atterrissage secoué, sécurise lors des turbulences. Impossible de faire l’impasse sur un contrôle approfondi après chaque session de vol.
Prendre soin de sa sellette, c’est miser sur la durée de vie de l’équipement et repousser l’apparition de faiblesses. Sur des sellettes de parapente Kortel, appréciées pour la qualité de leurs finitions et la fiabilité de leurs accessoires, la vigilance reste la règle. Même les modèles tout juste sortis d’usine réclament ce même niveau d’attention : séchage rigoureux, stockage à l’abri, inspection systématique des points d’attache. Les fabricants, à l’écoute des besoins variés des pilotes, multiplient les solutions sur-mesure : du cross-country engagé à la simple balade.
Veiller sur sa sellette, c’est aussi cultiver la confiance. Un pilote qui connaît son matériel et en prend soin décolle l’esprit tranquille. Entretenir sa sellette n’a rien d’une superstition : c’est une démarche rationnelle face aux risques du parapente. Ce sport exigeant ne laisse aucune place à l’approximation. La sellette doit toujours être irréprochable.
Quels points de contrôle privilégier après chaque vol ? Les vérifications simples qui font la différence
Retour au sol, la routine commence. Première étape : inspecter la sellette de près. Les sangles attirent l’œil : examinez-les, traquez le moindre fil tiré. Un effilochage discret suffit à fragiliser l’ensemble du harnais. Si la sellette est équipée de suspentes solidaires, vérifiez aussi leur état. La prévention se joue dans le détail.
Les mousquetons automatiques et maillons méritent un contrôle attentif. Il suffit parfois d’un cliquetis inhabituel ou d’une fermeture capricieuse pour signaler qu’une pièce est arrivée en fin de vie. Sur l’accélérateur, le cale-pieds ou le cocon, testez le coulissement : détectez la moindre gêne mécanique avant qu’elle ne se transforme en incident.
Le parachute de secours n’est pas à négliger. Prenez le temps de vérifier :
- La poignée de secours : elle doit rester en place, bien fixée, sans signe de déplacement.
- Le pod et la fixation du container : aucun mouvement suspect, aucun choc n’a perturbé l’ensemble.
Ensuite, portez attention aux protections dorsale, airbag, mousse ou hybride. Passez la main, sentez la matière, identifiez la moindre déformation. Examinez les poches : dorsale, latérale, ventrale, sous-cutale. Un zip défaillant, un tissu râpé sur un caillou, et c’est la solidité de la sellette qui s’en ressent. Ces vérifications, répétées après chaque vol, installent une confiance durable entre le pilote et son équipement.
Stockage et petits gestes au quotidien pour préserver votre sellette saison après saison
L’aventure ne s’arrête pas à l’atterrissage. Le soin apporté au stockage de la sellette conditionne sa résistance au fil du temps, tout autant que le choix d’un bon décollage influe sur la réussite d’un vol. Privilégiez un endroit sec, bien ventilé, à l’abri de la lumière. L’humidité, sournoise, s’infiltre dans les fibres et accélère le vieillissement. Un séchage incomplet, et la sellette perd peu à peu ses qualités protectrices. Pour limiter les effets des UV, bannissez toute exposition au soleil. L’enduction et les sangles s’abîment vite à force d’être exposées.
Au retour du vol, de petites habitudes font la différence. Voici les gestes à intégrer :
- Vider les poches : ne laissez ni barre de céréales, ni accessoire oublié. Une simple négligence suffit à attirer l’humidité ou à égarer du matériel.
- Aérer la sellette, ouvrir les fermetures, secouer les miettes, faire un état des lieux rapide.
- Vérifier les accessoires : ripstop, coupe-suspente, sifflet, miroir. Leur présence et leur état doivent être contrôlés régulièrement.
Pour le nettoyage, rien de plus efficace qu’un passage à l’eau claire. Oubliez les détergents puissants : les tissus techniques exigent la douceur. Si la sellette a pris la pluie, suspendez-la dans un lieu aéré, loin de toute source de chaleur directe. Ces gestes, répétés, prolongent la vie du matériel et permettent de voler en toute confiance, saison après saison.
Une sellette entretenue, c’est la promesse de décoller l’esprit léger, prêt à écrire de nouveaux chapitres sur chaque ligne de crête.



































